Ne manquez pas !
les 22, 23 et 24 novembre 2017 …
Tournée finistérienne de Anna Bednik,
pour la présentation de l’ouvrage :
Extractivisme,
exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistance.
En lien avec les luttes contre l’extraction de sable en baie de Lannion, contre l’extraction minière dans les monts d’Arrée, et contre la centrale à gaz de Landivisiau, nous invitons Anna Bednik à venir présenter son ouvrage paru en 2016 aux éditions Le Passager Clandestin.
Anna Bednik est journaliste, et son livre est basé sur plusieurs mois d’enquêtes en Amérique Latine, auprès de peuples en luttes contre des projets menaçant leurs terres et leurs manières de vivre. Elle est aussi membre de différents collectifs de luttes dont l’ALDEAH : Alternatives au développement extractiviste et anthropocentré : http://www.aldeah.org/, qui propose cette définition du terme extractivisme.« Le terme « extractivisme » nous vient de l’Amérique hispanophone. Faisant référence, au départ, aux activités extractives au sens strict (mines et hydrocarbures), il est de plus en plus utilisé dans les milieux universitaires et militants pour désigner, par extension, l’accélération de toutes les activités d’exploitation des ressources naturelles à échelle industrielle (y compris l’agriculture chimique et jusqu’aux infrastructures facilitant ces différentes activités) et la place centrale de ces secteurs d’activité pour les économies exportatrices de matières premières. »Nous habitons tous et toutes sur des territoires concernés par des projets d’aménagement imposés, qui au cours des dernières années, ont souvent été
désignés sous le terme « Grands Projets Inutiles et Imposés. » L’ouvrage d’Anna Bednik, nous montre que ce ne sont pas des tendances isolées, mais
que partout dans le monde, l’exploitation des ressources à des fins de profit ne cesse de croître. Ces trois soirées seront l’occasion de reprendre ce terme d’extractivisme à partir d’exemples plus lointains. Dans nos luttes, on peut avoir vite tendance à résumer notre réflexion à un projet, une problématique. Il nous paraît important par moment de décaler notre point de vue, parce que les logiques d’exploitation s’imposent partout.
désignés sous le terme « Grands Projets Inutiles et Imposés. » L’ouvrage d’Anna Bednik, nous montre que ce ne sont pas des tendances isolées, mais
que partout dans le monde, l’exploitation des ressources à des fins de profit ne cesse de croître. Ces trois soirées seront l’occasion de reprendre ce terme d’extractivisme à partir d’exemples plus lointains. Dans nos luttes, on peut avoir vite tendance à résumer notre réflexion à un projet, une problématique. Il nous paraît important par moment de décaler notre point de vue, parce que les logiques d’exploitation s’imposent partout.
Ces soirées seront aussi l’occasion de parler des différentes formes de résistances qui s’opposent à ces différents projets.
A bientôt
L’ Association « Landivisiau doit dire Non à la Centrale »,
Les collectifs Grain de Sable dans la Machine,
Stop Mines 29, Monts d’Arrée.